L'anche est l'élément oscillatoire de la clarinette. En vibrant, elle va couper à une fréquence élevée l'arrivée de l'air dans la chambre du bec.
Le matériau choisi pour sa fabrication est le ... roseau ! En effet, les propriétés mécaniques de ce dernier lui confère une souplesse et une résistance sans pareil, lui permettant ainsi de vibrer jusqu'à de très hautes fréquences.
Comme pour le bec, il n'y a pas deux anches identiques, il en decoule de grandes variations dans la qualité du son d'une anche à une autre. Lorsque vous en avez repéré une possédant un son intéressant mieux vaut la garder précieusement. Il faut néanmoins éviter de la jouer sans arrêt car l'anche finirait par fatiguer. On peut avoir système de roulement avec d'autres anches pour les laisser «souffler» quelques temps.
Dans le commerce on trouve différentes forces d'anche. Souvent notées de 1 à 5, elles reflètent la duretée de l'anche. Avec une faible force, l'anche est très souple et est plus facile à jouer, le volume sonore est cependant relativement faible et la sonorité moins belle. A l'opposé, une anche d'une force élevée permettra d'atteindre de grands volumes sonores et le timbre de la clarinette sera plus précis.
Avant de jouer une anche, il convient de la mouiller. Cela permet de mettre l'anche au bon niveau d'humidité et d'obtenir ainsi sa souplesse nominale.
Voici une anche d'un peu plus près :
![]() |
|